Qu'est-ce qui vous a amené à cet engagement ?

J'ai eu la chance de pouvoir lier un engagement personnel et politique à un projet professionnel débuté très récemment. De nombreuses raisons m'ont amené à vouloir m'engager dans cette voie là, en particulier mes origines sociales et géographiques. 

Quelle est la caractéristique, selon vous, qui existe seulement dans le "Parti Socialiste" et qui n'est pas présente dans les autres partis ?

Je crois que par son histoire, le Parti socialiste reste un référentiel très fort dans le paysage politique et a toujours été amené à évoluer et à se transformer. Il garde une forte capacité de rassemblement au sein de la gauche française.

Quelle lecture pourriez-vous faire du monde actuel ?

Cela a déjà été maintes fois répété mais le monde actuel est en proie à un enchevêtrement de crises inédites qui posent bien plus de questions qu'elles n'apportent de solutions. Nous n'avons jamais autant douté de l'avenir, c'est une véritable difficulté de l'envisager et de porter un projet commun.

L’état actuel de la France en un mot ? 

Je crois que la France a bien plus d'atouts qu'on ne prête à le penser. L'explosion des inégalités de richesse et la crise climatique font naître des volontés nouvelles, qui avec beaucoup d'audace, pourraient finir par s'imposer. 

Si demain vous pouviez changer une chose en France, que serait-elle ? 

Cela paraît très galvaudé dis comme ça, mais je m'attaquerais à la transformation des institutions. Le régime de la Ve République n'est plus adapté au paysage politique actuel, il ne favorise ni le consensus, ni l'équilibre des pouvoirs. Il est nécessaire de re-parlementariser la vie politique.

Que diriez-vous aux détracteurs des "Socialistes" ? 

Je leur dirais que la plupart des critiques qu'ils formulent sont justes, que les socialistes dans leur histoire ont manqué de nombreux rendez-vous avec les français, mais je leur dirais surtout que les socialistes constituent une force incontournable de transformation de la société partout où ils sont aux responsabilités dans les villes, les départements, les régions et au Parlement. 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à la jeunesse ?

Je ne veux donner aucune leçon aux jeunes de ma génération, l'engagement politique est toujours éprouvant et difficile. Je veux seulement dire que le changement se provoque, et que l'engagement peut prendre de nombreuses formes autres que partisanes.